T’RROR LAND – Un aller sans retour Partie 4

Je marche seul dans une ruelle sombre et étroite. J’entends à quelques mètres des personnes en train de se disputer. L’un des deux hommes s’écroule, son adversaire lui a collé une droite en pleine figure. Sur le trottoir, le sang qui coule et fini sur la chaussée. Une femme sort du bar en hurlant :

« Il faut que quelqu’un appelle les secours ! »

Malgré ses cris, les témoins regardent sans bouger… Je m’approche en direction de cet individu. Je regarde dans ses poches à la recherche de son portefeuille. Dans l’espoir de trouver sa carte d’identité ou son permis de conduire. J’attrape mon téléphone dans la poche arrière de mon pantalon et contacte les secours.

« Ne bouger surtout pas, je vous envoie en urgence une patrouille . »

Il est tard et l’agresseur a réussi à s’enfuir…. Les sirènes retentissent derrière moi, les secours se garent le long de la route. Une femme sort du véhicule et ouvre les portes arrières. Elle déplie la rampe d’accès et sort le brancard.

« Monsieur, avez-vous vu se qu’il s’est passé ?

⎯  Aucune idée, je me trouvais à quelques mètres lorsque j’ai entendu un cri. J’ai vu la victime sur le sol.

⎯ Savez-vous qui était sur les lieux et qui aurait vu la scène ?

⎯ Cette femme qui est assise sur la chaise, à l’intérieur. »

J’aperçois juste derrière elle, une silhouette. J’ai dû mal à distinguer la personne car je suis loin, mais elle ressemble au petit garçon que j’ai croisé dans la piscine.

« Monsieur, vous m’entendez … ? »

La voie de l’agent raisonne dans ma tête. Je ne réponds pas et me dirige dans le bar à la rencontre du jeune homme.

« Comment tu te prénommes ?

⎯ Aidez-moi s’il vous plaît. J’ai très mal à la tête.

⎯ Que se passe-t-il ? Raconte moi ? »

Il ne répond pas. Il reste là devant moi, à me regarder dans les yeux. Je ressens sa douleur, des larmes coulent sur ses joues rouges. Ses mains, ses bras sont violets. J’ai l’impression qu’il est mort. Il se retourne et du sang gicle sur mon visage…

« Vite, UN MEDECIN ! »

[ … ]

Toc toc toc, quelqu’un frappe à la vitre de la voiture et de plus en plus fort.

« Réveillez-vous sinon je casse la vitre ! »

Un homme sur le parking essai en vain de me réveiller. Je sursaute et ouvre les yeux. Il pleut dehors et il fait jour. Se rêve m’a terrifié. Que se passe-t-il dans ma tête. J’ai vu pour la deuxième fois ce petit garçon mais je n’en sais pas plus aujourd’hui. Je ne sais même pas comment il s’appelle. Étrange. Je démarre le contact, saisi sur le GPS la destination « Toroton ». Il me reste la moitié du chemin à parcourir avant d’arriver au poste de police. Mon téléphone sonne :

« Hammer. Vous arrivez dans combien de temps ? Tout le monde vous attends ! Vous êtes en retard !

⎯ Un imprévu, je fais au plus vite. Il me reste environ six heures de route. »

Je parcours à peine dix mètres, j’entends un bruit de « casserole » derrière la voiture. J’ai vraiment pas de chance, un pneu est crevé.

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